LeConte du Graal. Ăcrit dans les derniĂšres annĂ©es de la vie de ChrĂ©tien de Troyes, 1180-1181, ce roman inachevĂ©, Ă©crit sous le commandement de Philippe dâAlsace, introduit une matiĂšre devenue mythique : celle du Graal. La quĂȘte du hĂ©ros prĂ©destinĂ©, Perceval, issu d'une lignĂ©e sainte consacrĂ©e au graal, nâest plus amoureuse
CrĂ©ation du monde selon la Bible » expliquĂ© aux enfants par Vikidia, lâencyclopĂ©die junior Ăpisodes de la crĂ©ation du monde d'aprĂšs la Bible. Tableau de Lucas Cranach Dans une religion, la crĂ©ation apporte une explication du commencement du monde. Le monde aurait Ă©tĂ© créé par une ou plusieurs divinitĂ©s. Ces explications ne sont pas justifiĂ©es, elles sont rĂ©vĂ©lĂ©es » autrement dit, les religions demandent d'y croire. Au contraire, les scientifiques imaginent des scĂ©narios du commencement de l'Univers voir Big Bang. Leurs explications s'appuient sur des preuves scientifiques, qui permettent de construire des raisonnements, des hypothĂšses, qui peuvent par dĂ©finition ĂȘtre remis en cause. Selon les religions du livre[modifier modifier le wikicode] Dans les religions du livre judaĂŻsme, christianisme et islam, la crĂ©ation est dĂ©crite par des chapitres ou des versets des livres saints. Dans la religion des HĂ©breux, la crĂ©ation est dĂ©crite dans le livre de la GenĂšse, qui est le premier livre de la Torah. Dieu aurait créé le monde et la vie en six jours, et se serait reposĂ© le septiĂšme. Le rĂ©cit de la crĂ©ation est similaire dans la religion chrĂ©tienne, puisque les chrĂ©tiens fondent aussi leurs croyances sur le mĂȘme ensemble de textes qu'ils nomment l'Ancien Testament. Pour former la Bible chrĂ©tienne, ils ajoutent le Nouveau Testament, qui contient la vie de JĂ©sus et ses enseignements selon ses disciples. L'addition de l'ancien et du nouveau testament forment la Bible chrĂ©tienne. En islam, c'est le Coran qui rapporte qu'Allah Dieu en arabe aurait créé le monde. Cette thĂ©matique, fondĂ©e sur les croyances bibliques, revient en plusieurs occurrences dans le livre saint des musulmans. La crĂ©ation du monde jour aprĂšs jour d'aprĂšs la GenĂšse[modifier modifier le wikicode] Jour Ce que Dieu aurait créé Premier jour CrĂ©ation de la terre, puis de la lumiĂšre, du jour et de la nuit. DeuxiĂšme jour CrĂ©ation du firmament et du ciel. TroisiĂšme jour SĂ©paration de l'eau du sec et crĂ©ation de la mer et des continents. CrĂ©ation de la nature, des arbres et des fruits. QuatriĂšme jour CrĂ©ation des Ă©toiles et des saisons. CinquiĂšme jour CrĂ©ation des poissons et des oiseaux, et de la procrĂ©ation des animaux. SixiĂšme jour CrĂ©ation des animaux , des reptiles et des serpents. CrĂ©ation du jardin d'Ăden, du premier homme et de la premiĂšre femme, Adam et Ăve, Ă Son image Ă partir d'humus. C'est bien plus tard qu'un verset est ajoutĂ© pour concevoir Ăve de la cĂŽte d'Adam. SeptiĂšme jour Dieu se reposa .đŽ La pĂ©riode de sept jours fut reprise comme la durĂ©e d'une semaine dans de nombreux calendriers calendriers grĂ©gorien, iranien, musulman, calendrier hĂ©braĂŻque, .... Le septiĂšme jour de la semaine correspond alors Ă un jour de priĂšre et de repos le vendredi » islam, le samedi » judaĂŻsme ou le dimanche » christianisme.đ Le Savant Cogitus rĂ©pond Ă tes questions ! 1Dans les religions, que veut dire le mot crĂ©ation » ? 2Qui crĂ©e le monde dans les religions ? Et selon les scientifiques ? 3Chez les HĂ©breux et les ChrĂ©tiens, comment se nomme la partie de la Bible qui dĂ©crit la crĂ©ation du monde ? 4Dans les trois principales religions actuelles, Ă quoi correspond le 7Ăšme jour de la semaine ? Vikiliens pour complĂ©ter sur la crĂ©ation du monde vue par d'autres civilisations[modifier modifier le wikicode] CrĂ©ation du monde mythologie grecque CrĂ©ation du monde selon les Ăgyptiens de l'AntiquitĂ©
Noncontent dâavoir pronostiquĂ© la victoire des Bleus avant tout le monde, EA Sports a fait le dĂ©tail en infographie des chiffres liĂ©s au mode Coupe du monde de FIFA 18. Des chiffres encore
ï»ż. RĂ©fĂ©rence C-771-087 ISBN-10 2081242192 ISBN-13 9782081242197 Format Poche MĂȘme livre, autres offres A TrĂšs bon 2,35⏠VOIR Traces dâusure sur la couverture. Petites traces de pliure sur la couverture. Salissures sur la tranche. Tampon ou marque sur la face intĂ©rieure de la couverture. RĂSUMĂ Comment le monde est-il nĂ© ? Est-il sorti d'un oeuf comme un oiseau, d'un ventre comme un enfant ? A-t-il flottĂ© au fond des eaux ? Comment Ă©tait-ce avant les hommes, avant les animaux ? Venus des cinq continents, ces contes peignent des visions diffĂ©rentes de la naissance du monde, du ciel, des astres... et mĂȘme du moustique ! 3,12⏠dont 0,31 ⏠reversĂ©s au partenaire donateur et 0,16 ⏠reversĂ©s Ă nos partenaires caritatifs.
Peude personne le savent mais les contes sont loin d'ĂȘtre aussi positifs que ceux que nous connaissons aujourd'hui. Il ne faut pas oublier qu'ils furent crĂ©er il y Ă des annĂ©es pour prĂ©venir les enfants de la cruautĂ© du monde. Voici un petit rĂ©sumĂ© des vrais histoires, avant que les frĂ©res grimm, Perrault ou disney ne les rendent plus joyeux et
18 contes de la naissance du monde pan Françoise Rachmuhl CaractĂ©ristiques 18 contes de la naissance du monde Françoise Rachmuhl Nb. de pages 130 Format Pdf, ePub, MOBI, FB2 ISBN 9782081303034 Editeur Flammarion jeunesse Date de parution 2010 TĂ©lĂ©charger eBook gratuit TĂ©lĂ©chargement de manuels scolaires sur mobile 18 contes de la naissance du monde FB2 Litterature Francaise Overview Comment le monde est-il nĂ© ? Est-il sorti d'un oeuf comme un oiseau, d'un ventre comme un enfant ? A-t-il flottĂ© au fond des eaux ? Comment Ă©tait-ce avant les hommes, avant les animaux ? Venus des cinq continents, ces contes peignent des visions diffĂ©rentes de la naissance du monde, du ciel, des astres... et mĂȘme du moustique ! Lire aussi [PDF] Tarot download pdf, Online Read Ebook 101 Things I Learned in Advertising School read book, Read online Terry Pratchett's Discworld Imaginarium read pdf,
ParconsĂ©quent, la population augmente en moyenne de 2,7 % par annĂ©e pendant la dĂ©cennie de 1951 Ă 1961. En 1961, la population est de 18 millions dâhabitants. LâannĂ©e 1966 marque la fin du baby-boom dâaprĂšs-guerre. Depuis le dĂ©but des annĂ©es 1970, la population continue dâaugmenter, bien que ce soit Ă des taux relativement infĂ©rieurs par rapport aux
Vingt SiĂšcles d'histoire du Christianisme nous prĂ©cĂšdent. Nous allons publier un article par mois qui dĂ©crira un siĂšcle afin de se donner le temps de rĂ©flĂ©chir et de comprendre les rouages de l'histoire. Cette histoire n'est pas toute rose, sachons donc tirer profit des erreurs du passĂ© mais aussi du courage de certains hommes dans la dĂ©fense de la foi. Vous y trouverez Ă©galement une place importante pour la Bible qui est le fil rouge de l'histoire du christianisme. Tous ces articles ont Ă©tĂ© Ă©cris par Patricia BRIEL, journaliste au Temps et passionnĂ©e pour lâaventure intĂ©rieure puisquâelle est spĂ©cialisĂ©e dans les questions religieuses, elle aime aussi voyager et marcher. Elle est lâauteur dâun ouvrage sur lâhistoire du christianisme et coauteur de trois livres dâentretiens avec des personnalitĂ©s catholiques. C'est donc avec l'accord du journal suisse le temps que nous publions ces articles. Une naissance lente et douloureuse. Le christianisme a mis longtemps Ă se dĂ©gager du judaĂŻsme. Les premiers chrĂ©tiens prĂȘchent dans des synagogues et tentent de convertir des juifs. Paul de Tarse Ă©largit la prĂ©dication aux paĂŻens, et amorce ainsi une sĂ©paration dĂ©finitive, qui ne sera effective quâau IIe siĂšcle. Le 2e siĂšcle Quand le christianisme devient Eglise. Ce siĂšcle est celui de tous les dangers pour la jeune foi, qui doit lutter contre de multiples hĂ©rĂ©sies, dont le gnosticisme et le montanisme. Politiquement, la situation des chrĂ©tiens reste prĂ©caire dans lâEmpire romain. Le 3e siĂšcle Lâaffrontement. LâĂ©vangĂ©lisation progresse, lâorganisation ecclĂ©siastique devient plus efficace, et le christianisme commence Ă briller intellectuellement. Mais lâEmpire romain, dĂ©cadent, veut rĂ©unifier la population autour du culte impĂ©rial. La bataille est inĂ©vitable. Le 4e SiĂšcle La seule religion dâEtat. En quelques annĂ©es, les chrĂ©tiens assistent Ă un retournement complet de la situation qui prĂ©valait au IIIe siĂšcle le paganisme est interdit, les paĂŻens sont persĂ©cutĂ©s, et le christianisme devient la seule religion dâEtat. Constantin est le premier empereur romain Ă se convertir Ă la nouvelle foi. Le 5e siĂšcle La division. Alors que chute lâEmpire, une nouvelle Ăšre commence, avec deux centres religieux. LâĂ©vangĂ©lisation et le monachisme progressent, et la papautĂ© se met rĂ©ellement Ă exister. Le 6e siĂšcle La division 2. Le centre du christianisme a basculĂ©. DĂ©sormais, et pour quelques siĂšcles, il se trouve en Orient, oĂč la pensĂ©e thĂ©ologique bat son plein, et oĂč apparaissent des divergences religieuses qui ont persistĂ© jusquâĂ nos jours. Le 7e siĂšcle La menace islamique. Câest au tour de lâOrient de connaĂźtre lâĂ©preuve des invasions. Perses, Avars, Slaves et Arabes dĂ©ferlent sur lâEmpire, qui ressortira amoindri de ces Ă©vĂ©nements. Amoindri, mais bien vivant. Alors que lâavenir de la chrĂ©tientĂ© occidentale reste trĂšs incertain, le christianisme oriental, une fois la menace passĂ©e, approfondit son originalitĂ©. Le 8e siĂšcle La crise iconoclaste. La querelle autour de la vĂ©nĂ©ration des icĂŽnes divise lâEglise byzantine. Rome, attachĂ©e au culte des images, rompt sa dĂ©pendance juridique Ă lâĂ©gard de Constantinople et fait alliance avec la monarchie franque, seule capable de la dĂ©fendre contre les invasions des Lombards. Le 9e siĂšcle LâĂąge carolingien. GrĂące Ă lâaction de Charlemagne, lâĂ©tude des lettres est remise au goĂ»t du jour. Dans les monastĂšres unifiĂ©s par lâadoption de la RĂšgle de saint BenoĂźt, les moines recopient les classiques latins, et les transmettent ainsi Ă la postĂ©ritĂ©. Le 10e siĂšcle Le renouveau monastique. Dans cette Ă©poque troublĂ©e, la vie religieuse occidentale connaĂźt Ă nouveau une Ă©clipse. Les Ă©vĂȘques sont nommĂ©s par le pouvoir temporel et leur moralitĂ© laisse Ă dĂ©sirer. Pourtant, des moines travaillent Ă une rĂ©forme qui essaimera partout en Occident. Le 11e siĂšcle La rĂ©forme grĂ©gorienne. Le pape GrĂ©goire VII met en place une rĂ©forme vigoureuse pour lutter contre le laisser-aller gĂ©nĂ©ral qui affecte lâEglise. Il revendique des pouvoirs considĂ©rables pour la papautĂ©, et la fin de la mainmise du pouvoir temporel sur les nominations Ă©piscopales. Câest aussi lâheure de la premiĂšre croisade. Le 12e siĂšcle DiversitĂ© et contestation. Le christianisme se dĂ©veloppe en tous sens. Les nouveaux ordres monastiques prolifĂšrent, la scolastique fait ses premiers pas et le droit canon est unifiĂ©. La papautĂ© prend de lâascendant sur le pouvoir temporel. Mais des hommes se lĂšvent pour contester la richesse et la puissance de lâEglise, qui rĂ©agit mal. Le 13e siĂšcle LâapogĂ©e mĂ©diĂ©vale. Tandis que la puissance de la papautĂ© atteint son zĂ©nith et connaĂźt la tentation totalitaire, deux nouveaux ordres, les franciscains et les dominicains, revendiquent une pauvretĂ© absolue et prĂȘchent lâEvangile sur les routes. La thĂ©ologie trouve des bases rationnelles en intĂ©grant le systĂšme aristotĂ©licien, rĂ©interprĂ©tĂ© par Thomas dâAquin et Albert le Grand. Le 14e siĂšcle La crise de la papautĂ©. Le christianisme occidental entame un lent dĂ©clin qui conduira Ă la RĂ©forme deux siĂšcles plus tard. La papautĂ©, exilĂ©e Ă Avignon pendant une soixantaine dâannĂ©es, est plus prĂ©occupĂ©e dâargent et de pouvoir que de spiritualitĂ©. Elle offre un spectacle affligeant. Sa division engendre un schisme de quarante ans. Des voix toujours plus nombreuses contestent lâinstitution ecclĂ©siale et pontificale. Le 15e siĂšcle La crise conciliaire. La papautĂ© a perdu une grande partie de sa crĂ©dibilitĂ© lors de son sĂ©jour Ă Avignon et pendant toute la durĂ©e du Grand Schisme. Pour sortir de la crise, Ă©vĂȘques et cardinaux dĂ©cident de donner au concile une autoritĂ© supĂ©rieure Ă celle du pape. Mais cette tentative de rĂ©forme Ă©chouera devant le refus des souverains pontifes de cĂ©der une partie de leur suprĂ©matie monarchique. La papautĂ© poursuit son dĂ©clin. Le 16e siĂšcle La RĂ©forme. ConfrontĂ© Ă une Eglise corrompue, Martin Luther donne le coup dâenvoi de la RĂ©forme le 31 octobre 1517. Ses thĂšses se rĂ©pandent rapidement en Europe du Nord. Zurich et GenĂšve deviennent des foyers importants des nouvelles idĂ©es, grĂące Ă lâaction de Huldrych Zwingli et de Jean Calvin. Le 17e siĂšcle Le renouveau catholique. Au XVIe siĂšcle, les catholiques ne sont pas restĂ©s inactifs face Ă la RĂ©forme. Le concile de Trente a enfin pris les mesures qui sâimposaient pour revitaliser une Eglise en perte de vitesse. Les fruits de cette rĂ©forme sâĂ©panouissent au XVIIe siĂšcle. Le renouveau touche tous les aspects de la vie religieuse. Le 18e siĂšcle La raison contre la foi. La philosophie des LumiĂšres affirme le primat de la raison sur la foi. Le christianisme est rĂ©duit Ă ses principes Ă©thiques, la RĂ©vĂ©lation niĂ©e. Cette sĂ©cularisation de la pensĂ©e entraĂźne une dĂ©christianisation gĂ©nĂ©rale, qui sâessoufflera Ă la fin du siĂšcle. Le 19e siĂšcle Le choc de la modernitĂ©. La sĂ©cularisation avance, la sociĂ©tĂ© occidentale entre dans la modernitĂ©. Les dĂ©couvertes scientifiques et la philosophie Ă©vacuent Dieu du monde et de la pensĂ©e. Tandis que les protestants essaient de concilier ce monde nouveau avec le christianisme, les catholiques se replient sur le passĂ©. Le 20e siĂšcle Le temps de lâĆcumĂ©nisme. Le recul manque aux historiens pour faire le tri des Ă©vĂ©nements, des idĂ©es et des tendances profondes qui ont marquĂ© lâhistoire du christianisme de ce dernier siĂšcle. Mais on peut dâores et dĂ©jĂ parier quâils retiendront lâavĂšnement de lâĆcumĂ©nisme comme un phĂ©nomĂšne majeur, mĂȘme si ce mouvement nâa pas encore donnĂ© tous ses fruits.
Enplus de la prolifĂ©ration des faux actes de naissance, lâabsence de cette piĂšce est une rĂ©alitĂ© dans la rĂ©gion de lâ Est.Selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par la dĂ©lĂ©gation rĂ©gionale du ministĂšre de lâEducation de Base (Minedub) et lâ UNICEF pendant lâannĂ©e scolaire 2018-2019, « sur 305.467 Ă©lĂšves inscrits au niveau du primaire et maternelle, 46,3%, soit plus de 140.000
Le livre de Matthieu commence par une gĂ©nĂ©alogie retraçant la lignĂ©e dâAbraham Ă qui les promesses ont Ă©tĂ© faites, en passant par David qui est devenu le premier roi dans la lignĂ©e des promesses de lâalliance, jusquâĂ JĂ©sus-Christ. Cette gĂ©nĂ©alogie montre que la famille de Joseph Ă©tait dans la lignĂ©e des rois â que JĂ©sus Ă©tait le fils » de David. En consĂ©quence, Matthieu prĂ©sentera JĂ©sus comme le Roi promis â le Messie. Mais nous allons commencer notre Ă©tude par le premier paragraphe narratif. Note de clarification Le mot christos est la traduction grecque du mot hĂ©breu mashiah prononcĂ© mah-she-ack, qui signifie oint ». Il sâagit de la description dâun roi. » Christ » est donc un titre qui indique que JĂ©sus est le roi oint, le Messie promis. La lecture 18Câest ainsi que sâest dĂ©roulĂ©e la naissance de JĂ©sus-Christ Sa mĂšre Marie Ă©tait promise en mariage Ă Joseph, mais avant quâils ne sâunissent, elle fut trouvĂ©e enceinte par lâEsprit Saint. 19Comme Joseph, son mari, Ă©tait un homme juste et quâil ne voulait pas lâexposer Ă la disgrĂące publique, il avait dans lâidĂ©e de divorcer discrĂštement. 20Mais aprĂšs quâil eut rĂ©flĂ©chi, un ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre Marie chez toi comme Ă©pouse, car ce qui est conçu en elle vient du Saint-Esprit. 21Elle donnera naissance Ă un fils, et tu lui donneras le nom de JĂ©sus, parce quâil sauvera son peuple de ses pĂ©chĂ©s. » 22Tout cela sâest passĂ© pour accomplir ce que le Seigneur avait dit par le prophĂšte 23 La vierge sera enceinte et donnera naissance Ă un fils, et on lui donnera le nom dâEmmanuel »- ce qui signifie Dieu avec nous. » 24Lorsque Joseph sâest rĂ©veillĂ©, il a fait ce que lâange du Seigneur lui avait ordonnĂ© et a pris Marie chez lui comme Ă©pouse. 25Mais il nâeut pas dâunion avec elle jusquâĂ ce quâelle ait donnĂ© naissance Ă un fils. Et il lui donna le nom de JĂ©sus. PremiĂšres observations sur la lecture Il est utile de lire le passage plusieurs fois et de faire un certain nombre dâobservations sur le texte. La plupart des observations soulĂšveront des questions auxquelles vous tenterez de rĂ©pondre lâĂ©tude de la Bible implique dâapprendre quel genre de choses il faut chercher, quel genre de questions il faut poser. Mais passez autant de temps que possible Ă observer ce que dit le texte, comment il le dit, ce quâil ne dit pas, ce quâil souligne, et ainsi de suite. Par exemple, le passage ne dit rien de la difficultĂ© de la situation pour Marie et Joseph et leur famille, qui devait ĂȘtre considĂ©rable. Mais cette difficultĂ© peut ĂȘtre la raison pour laquelle une rĂ©vĂ©lation angĂ©lique a Ă©tĂ© nĂ©cessaire. Chaque fois quâun Ă©vĂ©nement de ce genre se produit, quelque chose de si Ă©loignĂ© de lâexpĂ©rience humaine, il y a gĂ©nĂ©ralement une rĂ©vĂ©lation de Dieu qui apaise le cĆur et encourage la rĂ©ponse de la foi. De plus, Marie elle-mĂȘme avait reçu une visite angĂ©lique Luc 126-38 avec le mĂȘme message, et cette rĂ©vĂ©lation lui a Ă©tĂ© confirmĂ©e par la rĂ©ponse de sa cousine Elisabeth Luc 139-45. Lorsque lâon rassemble les rĂ©cits de lâannonce de cette naissance surnaturelle, il est plus facile de comprendre la conformitĂ© franche de Joseph et de Marie. Maintenant, il faut regarder comment le rĂ©cit est construit. Le passage comporte une petite introduction qui nous dit que câest ainsi que la naissance sâest produite. Si vous relisez le passage et que vous prenez note mentalement, sinon littĂ©ralement de la trame du rĂ©cit, vous verrez comment notre Ă©tude va se dĂ©rouler. Les clauses principales racontent que Marie Ă©tait promise au mariage, quâelle sâest retrouvĂ©e enceinte et que Joseph avait lâintention de divorcer dâelle, bien que de façon gentille. Mais une rĂ©vĂ©lation de Dieu a expliquĂ© sa condition, et il a donc respectĂ© le contrat de mariage, mais nâa pas eu de relations sexuelles avec elle avant la naissance de JĂ©sus. Ce passage est court, et donc la trame du rĂ©cit est facile Ă identifier. Deux Ă©lĂ©ments dans le rĂ©cit lui donnent toute la signification dont il a besoin. La premiĂšre est la citation de ce que lâange a dit. Sans cela, rien dans le rĂ©cit ne pourrait ĂȘtre compris. Et donc une grande attention sera portĂ©e sur la rĂ©vĂ©lation de la naissance de JĂ©sus. La deuxiĂšme chose qui est ajoutĂ©e au rĂ©cit et qui est essentielle Ă lâinterprĂ©tation est lâexplication Ă©ditoriale que Matthieu donne aux versets 22 et 23, nous expliquant comment tout cela Ă©tait un accomplissement de la prophĂ©tie dâĂsaĂŻe. Il ne fait aucun doute que Marie et Joseph ont compris ce lien en temps voulu, mais peut-ĂȘtre pas au moment de lâĂ©vĂ©nement. Lâexplication est donnĂ©e aux lecteurs du rĂ©cit que cette naissance surnaturelle est lâaccomplissement dâune prophĂ©tie de Dieu. Cela aussi devra ĂȘtre Ă©tudiĂ©. Alors, identifier les citations et les commentaires du rĂ©cit qui expliquent la trame de lâhistoire nous dirigera vers ce qui est le plus important pour comprendre lâhistoire. Nous devons encore nous assurer de comprendre la trame de lâhistoire, mais ces Ă©lĂ©ments nous mĂšneront Ă la signification complĂšte de lâĂ©vĂ©nement. La matiĂšre du rĂ©cit Ce rĂ©cit, comme le dit son titre, porte sur la naissance de JĂ©sus le Christ. Si nous devions identifier un acteur principal dans le rĂ©cit, il faudrait que ce soit le Seigneur, agissant dans les coulisses pour provoquer la naissance du Christ. On dĂ©couvre que Marie est enceinte le verbe est passif, et le rĂ©cit ne met donc pas lâaccent sur ce quâelle a fait. Joseph est sur le point dâagir, mais il en est empĂȘchĂ© par le Seigneur dans un rĂȘve. Ses actions sont en rĂ©ponse Ă la rĂ©vĂ©lation de Dieu. Mais câest Dieu qui est Ă lâĆuvre dans le rĂ©cit Dieu le Saint-Esprit provoque la conception chez Marie, lâange de Dieu rĂ©vĂšle le mystĂšre Ă Joseph et lui donne les instructions, et tout cela est un accomplissement de ce que Dieu avait prophĂ©tisĂ© des centaines dâannĂ©es auparavant. En mettant ainsi lâaccent sur lâĆuvre de Dieu, la naissance ne peut ĂȘtre vue que comme surnaturelle. Câest le ton que Matthieu veut donner au dĂ©but de son Ă©vangile â il nây a rien de purement humain dans ce JĂ©sus. La naissance est de Dieu, expliquĂ©e par Dieu, en accomplissement dâune prophĂ©tie de Dieu. Dieu lâa planifiĂ©e, Dieu lâa rĂ©alisĂ©e, et Dieu a veillĂ© Ă ce que les principaux participants la comprennent dans la mesure oĂč ils Ă©taient capables de comprendre. Tout cela Ă©tait surnaturel. Identifier le sujet et le » personnage » principal de lâhistoire nous aide Ă rester proche du sujet de lâhistoire, ou du moins Ă rendre justice au ton de celle-ci. Aspects culturels de lâhistoire Il sera utile de traiter de lâaspect culturel du mariage Ă ce stade puisquâil apparaĂźt si rapidement dans la trame de lâhistoire. Joseph et Marie Ă©taient engagĂ©s Ă se marier, fiancĂ©s comme le traduisent certaines versions. Dans cette culture, les fiançailles Ă©quivalaient au mariage, sauf quâils attendaient une pĂ©riode dâenviron un an avant de consommer rĂ©ellement le mariage. Ceci avait pour but de montrer que le couple restait pur jusquâĂ ce quâil soit uni. Sâil y avait une violation pendant cette pĂ©riode â comme cela semblait ĂȘtre le cas au dĂ©but â il fallait un divorce pour mettre fin aux fiançailles et au mariage. Pour en savoir plus sur le sujet du mariage et des fiançailles, vous pouvez lire les discussions pertinentes dans les dictionnaires bibliques. Un bon ouvrage gĂ©nĂ©ral Ă rechercher il est peut-ĂȘtre temporairement Ă©puisĂ© est celui de Roland de Vaux, Ancient Israel publiĂ© en dos de papier en deux volumes par McGraw-Hill ; un volume sur les institutions religieuses et un autre sur les institutions sociales â comme le mariage. Un autre sujet sur lequel vous pourriez rĂ©flĂ©chir, si vous avez le temps, est lâimportance des rĂȘves dans la Bible comme moyen de rĂ©vĂ©lation divine. LĂ aussi, vous pouvez commencer par des discussions sur le dictionnaire biblique. Les rĂȘves donnĂ©s Ă IsraĂ«l dans la Bible ont gĂ©nĂ©ralement pour centre la rĂ©vĂ©lation verbale ; les rĂȘves qui concernent les nations sont souvent symboliques et nĂ©cessitent un interprĂšte, gĂ©nĂ©ralement un HĂ©breu comme Joseph ou Daniel. Les rĂȘves Ă la naissance de JĂ©sus sont clairement des rĂ©vĂ©lations. En dâautres termes, ces rĂȘves ne sont pas des rĂȘves ordinaires susceptibles de diverses interprĂ©tations. Ils apportent une parole claire de Dieu. Et le peuple connaissait de telles choses parce que lâAncien Testament en avait un bon nombre dans la rĂ©vĂ©lation du programme de Dieu. La signification des noms Il nây a pas beaucoup de mots dans ce passage qui doivent ĂȘtre dĂ©finis. Mais au cĆur de la rĂ©vĂ©lation, il y a le don du nom JĂ©sus ». LĂ aussi, vous pourriez vous faire aider par un bon dictionnaire biblique. Mais pour faire court, je vais rĂ©sumer ce que vous trouverez. Câest un bon nom hĂ©breu trĂšs similaire au nom JosuĂ© » de lâAncien Testament. Les HĂ©breux aimaient donner des noms ayant une signification ; et la signification impliquait gĂ©nĂ©ralement un jeu de mots sur le nom. Le jeu de mots avec ce nom est sur le verbe sauver ». Ce verbe en hĂ©breu est yasha ». Des noms comme OsĂ©e, IsaĂŻe et JosuĂ©, pour nâen citer que quelques-uns, sont tous basĂ©s sur ce verbe. Le nom JĂ©sus », comme le nom JosuĂ© », signifierait le Seigneur sauve », ou plus court, il sauve ». Câest pourquoi la signification du nom est ensuite expliquĂ©e Car il sauvera son peuple de ses pĂ©chĂ©s. » Cette derniĂšre prĂ©cision Ă©tait nĂ©cessaire car dans lâAncien Testament, le verbe sauver » est le plus souvent utilisĂ© pour la dĂ©livrance physique â sauvĂ© des ennemis, de la maladie, de lâoppression, de la mort. Il est Ă©galement utilisĂ© dans le sens de salut du pĂ©chĂ©, mais les gens penseraient probablement dâabord Ă dâautres types de salut. En fait, les disciples de JĂ©sus pensaient souvent plus Ă une dĂ©livrance nationale de Rome quâĂ un salut spirituel du pĂ©chĂ©. La parole de Dieu indique clairement dĂšs le dĂ©part que le salut que JĂ©sus apportera sera un salut du pĂ©chĂ©. Une fois que le pĂ©chĂ© est traitĂ©, alors les rĂ©sultats du pĂ©chĂ© peuvent ĂȘtre pris en charge Ă©galement et il y aura une dĂ©livrance des problĂšmes que le pĂ©chĂ© a causĂ©s. La rĂ©vĂ©lation angĂ©lique Puisque nous considĂ©rons le don du nom, nous pourrions aussi bien traiter de toute la rĂ©vĂ©lation par lâange Ă ce stade Ă©galement. Le cĆur de la rĂ©vĂ©lation est que ce qui est conçu en elle vient du Saint-Esprit. » Ceci est complĂštement surnaturel, bien sĂ»r, et au-delĂ de toute comprĂ©hension humaine. Le point est simplement fait que JĂ©sus est nĂ© de Marie et sans pĂšre humain. La gĂ©nĂ©alogie du chapitre nous a prĂ©parĂ© Ă cela le verset 16 dit » et Jacob le pĂšre de Joseph, lâĂ©poux de Marie, de qui est nĂ© JĂ©sus, qui est appelĂ© Christ. » Il ne mentionne pas JĂ©sus comme Ă©tant un fils de Joseph. Il est nĂ© de Marie. Nous reviendrons sur ce point lorsque nous discuterons des significations doctrinales basĂ©es sur le texte. Mais Ă ce stade, nous devrions simplement nous rappeler que JĂ©sus a si souvent dit des choses comme Je suis dâen haut, vous ĂȘtes dâen bas », ou que Dieu a envoyĂ© son Fils dans le monde ». Il y a bien eu une naissance Ă BethlĂ©em. JĂ©sus, lâhumain, est nĂ© de Marie ; lâenfant a Ă©tĂ© conçu surnaturellement dans son sein par lâEsprit Saint. Mais le Fils, le Fils divin, a Ă©tĂ© envoyĂ© dans le monde depuis le ciel par le PĂšre. Et la personne de JĂ©sus-Christ a ces deux natures, lâhumaine terrestre et lâĂ©ternelle divine, unies surnaturellement en Lui. Le point de la naissance surnaturelle, la rĂ©vĂ©lation Ă ce sujet, et le don du nom, suit une longue tradition de telles choses dans lâAncien Testament. Tout cela soulignait que celui-ci serait un enfant du destin, un cadeau de Dieu en quelque sorte. Mais toutes ces dispositions relatives aux enfants du destin nâĂ©taient que des ombres en comparaison de celle-ci, la venue du Fils de Dieu dans le monde. Le corps de JĂ©sus a Ă©tĂ© spĂ©cialement prĂ©parĂ© par Dieu lâEsprit pour le Fils qui est venu dans le monde. Lâaccomplissement de la prophĂ©tie Maintenant, nous devons Ă©tudier lâautre section clarifiante du passage, la note que câĂ©tait un accomplissement de la prophĂ©tie dâĂsaĂŻe. Cela sera un peu plus impliquĂ© parce que la plupart des chrĂ©tiens ne sont pas si bien informĂ©s sur ĂsaĂŻe, et peuvent trouver cela un peu compliquĂ© Ă trier. Chaque fois quâil y a une mention dâune prophĂ©tie qui sâest accomplie, vous devez revenir en arriĂšre et la lire dans lâAncien Testament dans son contexte afin de comprendre la prophĂ©tie, puis voir comment elle sâest accomplie dans le Nouveau Testament. Câest ici quâun bon commentaire de la Bible vous ferait gagner du temps ; vous pourriez lire le chapitre dâĂsaĂŻe, puis le commentaire du chapitre pour vous donner une idĂ©e de ce qui se passe. Mais je vais abrĂ©ger le processus ici en rĂ©sumant ce qui se passe dans EsaĂŻe 7 et comment cela indique cette naissance Ă©tonnante. Mais vous devriez lire le chapitre dans EsaĂŻe. Le cadre. Le cadre du chapitre Ă©tait une invasion imminente vers 734 avant JĂ©sus-Christ, quelques annĂ©es seulement avant la destruction du royaume dâIsraĂ«l du Nord 722. La menace provenait dâune alliance conclue entre le roi de Damas Rezin et le roi dâIsraĂ«l PĂ©kah contre le roi de Juda Ă JĂ©rusalem Achaz. En termes comprĂ©hensibles, câest comme si la Syrie moderne se joignait aux habitants de la Cisjordanie qui est le cĆur de la Samarie/IsraĂ«l contre JĂ©rusalem â sauf quâĂ cette Ă©poque, les habitants de la Samarie/IsraĂ«l Ă©taient des IsraĂ©lites. Cette alliance troublante cherchait Ă destituer le roi de JĂ©rusalem et Ă le remplacer par un roi fantoche, le fils de Tabeel. Le prophĂšte a Ă©tĂ© appelĂ© Ă aller Ă la rencontre du roi alors quâil vĂ©rifiait lâapprovisionnement en eau pour le siĂšge. La parole de Dieu Ă©tait quâil nây avait aucune raison de craindre ces deux rois du Nord â ils Ă©taient des marques ou des bouts de bois fumants. Lâinvasion nâallait pas avoir lieu. La parole du Seigneur Ă©tait que, dans quelques annĂ©es, tout le territoire du nord serait dĂ©truit et emmenĂ© en captivitĂ© et que Juda survivrait. Mais le message adressĂ© au roi exigeait la foi sâil voulait avoir un rĂŽle dans le futur programme de Dieu » Si tu ne crois pas, tu ne seras pas confirmĂ© » v. 9. Dans une expression moderne, nous dirions quâĂsaĂŻe a dit au roi que Dieu avait prĂ©vu un avenir pour le royaume de Juda, mais quâil nâen faisait pas partie. ĂsaĂŻe savait que ce roi nâallait pas faire confiance au Seigneur. En fait, le prophĂšte a offert un signe au roi. Pour garantir la fiabilitĂ© de la parole du prophĂšte, le roi aurait pu demander nâimporte quel signe, aussi Ă©trange ou surnaturel soit-il. Mais cela le mettait dans un dilemme. Voyez-vous, il nâĂ©tait pas un croyant, loin sâen faut lire 2 Chroniques 28. Il ne voulait donc pas se soumettre au conseil du prophĂšte ni Ă son appel Ă la foi, mais il ne voulait pas non plus apparaĂźtre comme un incroyant devant le peuple. Il a donc fait semblant dâĂȘtre pieux et a refusĂ© de demander un signe, disant quâil ne voulait pas mettre le Seigneur Ă lâĂ©preuve. Cela a mis en colĂšre le prophĂšte et le Seigneur et un signe a donc Ă©tĂ© donnĂ© Ă la Maison de David en gĂ©nĂ©ral, pas Ă ce roi de toute façon. Le signe Ă©tait quâil y aurait une naissance qui garantirait lâavenir de la dynastie. La guerre sâannonçait, lâextinction Ă©tait possible, mais Dieu garantissait lâavenir de la famille royale davidique par une naissance inattendue une vierge allait concevoir et avoir un fils. Lâalliance davidique resterait en place â mais Achaz nâaurait aucune part dans lâavenir. La prophĂ©tie. Les Ă©rudits bibliques ont diffĂ©rentes interprĂ©tations sur la façon dont cette prophĂ©tie a fonctionnĂ©, et vous pouvez passer beaucoup de temps Ă les trier si vous le souhaitez. Certains soutiennent que parce que cette prophĂ©tie est si spĂ©ciale, elle nâa quâun seul accomplissement, la naissance de JĂ©sus. Mais une lecture attentive du passage indique quâune rĂ©alisation ou une application partielle des paroles Ă©tait attendue de leur vivant, car les choses devaient se produire avant que lâenfant nâatteigne un certain Ăąge. Il semble plus probable quâil y ait eu une naissance Ă lâĂ©poque dâĂsaĂŻe, non pas une vĂ©ritable naissance virginale, mais la naissance inattendue dâun jeune prince Ă une femme de la famille royale, une femme qui Ă©tait vierge Ă lâĂ©poque. Cette naissance inattendue a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme un don de Dieu, car elle Ă©tait le signe que la famille royale allait se perpĂ©tuer. Elle leur indiquerait que Dieu Ă©tait avec eux. Le mot hĂ©breu traduit par vierge » signifie essentiellement une jeune femme assez mĂ»re, ou mĂ»re, pour le mariage. Mais ce contexte nĂ©cessiterait la connotation de vierge » puisquâil sâagissait de la naissance dâun prince de la famille royale, mais surtout dâun signe de Dieu. Certains Ă©rudits ont suggĂ©rĂ© quâil regarde la naissance du bon roi ĂzĂ©chias. Dâautres suggĂšrent quâil sâagit dâune prophĂ©tie du propre fils dâĂsaĂŻe enregistrĂ©e en termes similaires dans ĂsaĂŻe 8. Mais le texte ne le dit pas ; il sâagit simplement de lâoracle donnĂ© en prĂ©vision de la naissance. Nous savons que la prophĂ©tie a son sens le plus complet, et son accomplissement divinement prĂ©vu donc, dans la naissance de JĂ©sus. La famille royale davidique Ă©tait presque inexistante HĂ©rode nâĂ©tait mĂȘme pas juif ; Rome dominait complĂštement la scĂšne politique. Et au milieu de tout cela, un signe a Ă©tĂ© donnĂ©, qui Ă©tait lâaccomplissement de lâancien signe dâĂsaĂŻe il y aurait une vĂ©ritable naissance virginale dans la lignĂ©e de David. Tout accomplissement partiel Ă lâĂ©poque de lâAncien Testament nâaurait Ă©tĂ© quâune prĂ©figuration du vĂ©ritable accomplissement en JĂ©sus. Nous verrons ce modĂšle de la façon dont la prophĂ©tie fonctionne encore et encore. Veuillez noter la doctrine de la naissance virginale ne dĂ©pend pas de lâĂ©tymologie du mot hĂ©breu pour vierge » ou jeune femme ». La doctrine est clairement enseignĂ©e dans les rĂ©cits Ă©vangĂ©liques. Mais le mot pour vierge » a sa nuance trĂšs spĂ©cifique en rĂ©fĂ©rence Ă la naissance de JĂ©sus. Le contexte dans EsaĂŻe. Maintenant, une autre chose est nĂ©cessaire pour comprendre lâannonce de cette prophĂ©tie â son contexte. ĂsaĂŻe 7â11 est appelĂ© le livre dâEmmanuel. Laissez-moi vous le parcourir afin que vous puissiez voir la signification de la section dâoĂč provient cette prophĂ©tie. Au chapitre 7, le signe dâune naissance extraordinaire est annoncĂ©, en dĂ©finitive une naissance virginale, et celui qui naĂźtra sera connu sous le nom dâEmmanuel, Dieu avec nous. En dâautres termes, la naissance sera la preuve de la prĂ©sence de Dieu auprĂšs de son peuple. Dans lâAncien Testament, cette prĂ©sence pouvait ĂȘtre ressentie de plusieurs maniĂšres. Mais dans le Nouveau Testament, dans lâincarnation, JĂ©sus Ă©tait pleinement Dieu avec nous ». Le signe Ă©tait que la famille davidique se perpĂ©tuerait, et aurait un avenir ; mais le partage de cet avenir nĂ©cessitait la foi. Au chapitre 8, le prophĂšte EsaĂŻe fait savoir aux gens quâEmmanuel, ce roi, sera soit une pierre dâachoppement, soit une pierre de fondation, selon quâils croiront en lui et en feront leur sanctuaire ou non. Sâils ne le font pas, sâils continuent Ă courir aprĂšs les spirites, les nĂ©cromanciens et autres, ils ne trouveront pas de rĂ©ponse. Pourquoi devraient-ils chercher la rĂ©ponse parmi les morts ? Ils devraient chercher le Dieu vivant. Les anges dans la tombe du jardin ont utilisĂ© cette phrase Pourquoi cherchez-vous le vivant parmi les morts ?. Alors, au chapitre 9, IsaĂŻe identifie ce roi prodige, Emmanuel, et lui donne des noms de trĂŽne Merveilleux conseiller, Dieu puissant, PĂšre Ă©ternel et Prince de la paix. Il rĂ©gnera dans la paix et la justice. De façon Ă©tonnante, ĂsaĂŻe dit quâun enfant naĂźtra, quâun fils sera donnĂ©. Lâaccomplissement en Christ montre Ă quel point cette distinction serait prĂ©cise. Et ensuite, selon EsaĂŻe 11, EsaĂŻe dit que ce roi sera habilitĂ© par le Saint-Esprit Ă apporter des changements universels dans toute la crĂ©ation. Donc lâannonce de la naissance surnaturelle du Messie se situe dans un contexte rempli de descriptions de ce roi Ă venir. Il est, câest le moins que lâon puisse dire, bien plus quâun roi mortel. Il est surnaturel dans tous les sens du terme. Et dans ce contexte, les auteurs du Nouveau Testament savaient que ce JĂ©sus, nĂ© de la vierge Marie, Ă©tait lâaccomplissement de la prophĂ©tie donnĂ©e quelque 700 ans plus tĂŽt. Ils ne lâont peut-ĂȘtre pas toujours compris, mais ils se sont vite rendu compte que JĂ©sus Ă©tait bien Dieu avec eux, dans la chair incarnation. Lorsque Matthieu explique que le verset dâĂsaĂŻe 7 trouve son accomplissement dans la naissance de JĂ©sus, il dit aussi que tout ce qui, dans ĂsaĂŻe 7â11, dĂ©crit celui qui est nĂ© de la vierge sâapplique aussi au Christ. CorrĂ©lations du Nouveau Testament Plus tu apprendras Ă connaĂźtre le Nouveau Testament, plus il te sera facile de faire les liens avec les passages connexes. Ă ce stade, vous pouvez utiliser des dictionnaires et des concordances. Une fois que vous savez comment dĂ©crire ce dont parle le passage â lâincarnation, la naissance surnaturelle de JĂ©sus, la naissance virginale â alors vous pouvez chercher ces Ă©lĂ©ments dans les dictionnaires bibliques et ils incluront des rĂ©fĂ©rences dans la Bible dans leurs discussions. Ou bien, un commentaire que vous pourriez utiliser devrait Ă©galement comporter des rĂ©fĂ©rences croisĂ©es. Les Ă©vangiles. Il sera facile de regarder les autres Ă©vangiles pour voir ce quâils disent de la naissance de JĂ©sus. Jâai dĂ©jĂ mentionnĂ© le rĂ©cit de Luc 1. Lâannonce faite Ă Marie y dĂ©crit JĂ©sus comme le Fils du TrĂšs-Haut » et le Fils de Dieu ». Et elle dĂ©clare quâil rĂ©gnera pour toujours. Il est Ă©vident que ce passage ne parle pas dâun roi comme les autres. Celui-ci est spĂ©cial. Celui-ci est divin. Mais Jean offre quelques prĂ©cisions supplĂ©mentaires. Il dĂ©crit JĂ©sus comme la » Parole , la rĂ©vĂ©lation complĂšte de la divinitĂ©. Cette Parole, JĂ©sus, est le crĂ©ateur de toutes choses 1, 3. Et cette Parole sâest faite chair et a habitĂ© tabernacle parmi nous 1,14. Et Jean dit quâils ont contemplĂ© sa gloire, la gloire du Fils unique. Sa description de JĂ©sus en tant que fils unique » est cruciale je pense que la traduction de la NIV est trĂšs faible. Le verbe engendrer » contrairement Ă des verbes tels que crĂ©er ou faire ne peut signifier que celui qui est engendrĂ© partage la nature du pĂšre. Si JĂ©sus partage la nature de Dieu le PĂšre, cela signifie que JĂ©sus est divin et donc Ă©ternel. Il nây a jamais eu de temps oĂč il nâexistait pas. Par consĂ©quent, le mot engendrĂ© » ne doit pas ĂȘtre compris comme signifiant quâil a eu un commencement, mais que sa nature est divine. Et Jean ne veut pas dire divin » dans un sens Ă©dulcorĂ© de semblable Ă un dieu » ; il veut plutĂŽt dire que dans cet aspect, JĂ©sus est vraiment unique. Il ajoute donc le mot mono- » devant le mot grec engendrĂ© » â le Fils unique ». Il nây en a quâun seul dans la race humaine qui soit vraiment divin. Le credo historique de lâĂglise a vu juste lorsquâil a Ă©crit que JĂ©sus a Ă©tĂ© engendrĂ© et non créé ». JĂ©sus est Dieu manifestĂ© dans la chair humaine. Il y a deux signes surnaturels qui parlent de la nature de JĂ©sus. Le premier est la naissance surnaturelle qui montre quâil nâest pas nĂ© comme nous. Lâautre est la rĂ©surrection, qui montre quâil nâest pas limitĂ© aux expĂ©riences de ce monde comme nous le sommes. Il est au-dessus de tout cela. Ces deux signes attestent du fait quâil est le Fils de Dieu. Les Ă©pĂźtres. Il existe de nombreux passages dans les Ă©crits des apĂŽtres qui traitent de la naissance et de ce quâelle a signifiĂ©. Deux dâentre eux se distinguent des autres. Le premier est Galates 44, qui dit Dans la plĂ©nitude du temps, Dieu a envoyĂ© son Fils, nĂ© dâune femme, nĂ© sous la loi, pour racheter ceux qui Ă©taient sous la loi, afin que nous recevions les pleins droits des fils. » CâĂ©tait Ă temps parce que Dieu lâa prophĂ©tisĂ© ; câĂ©tait une naissance par une femme, sans pĂšre humain, et câĂ©tait dans le but de la rĂ©demption. Si JĂ©sus avait eu une naissance normale avec un pĂšre humain, il aurait Ă©tĂ© totalement humain et pĂ©cheur comme nous. La rĂ©demption a nĂ©cessitĂ© lâĆuvre de quelquâun de diffĂ©rent, quelquâun dâen haut, sans pĂ©chĂ© et surnaturel. Sans cette description du Christ, notre salut serait sans aucun fondement. Il faut aussi lire Philippiens 26-11. Cela raconte comment Il ne sâest pas accrochĂ© Ă sa position Ă©levĂ©e et Ă son pouvoir dans le ciel, mais a mis de cĂŽtĂ© son privilĂšge de divinitĂ© et a pris la forme dâun serviteur, nĂ© Ă ressemblance humaine. Il sâest humiliĂ© jusquâĂ la mort de la croix. Câest pourquoi Dieu le PĂšre lâa Ă©levĂ© dans la gloire et, un jour, tout le monde lâexaltera et le louera. Un jour, tout le monde reconnaĂźtra que JĂ©sus-Christ nâĂ©tait pas simplement un homme bon de Nazareth, pas simplement un enseignant ou un prophĂšte, mais Dieu dans une chair mortelle. Applications et conclusions Le passage est clairement Ă©crit pour informer les lecteurs, nous, que JĂ©sus-Christ est venu dans ce monde de maniĂšre surnaturelle. Lâenfant JĂ©sus a Ă©tĂ© conçu par lâEsprit de Dieu dans le ventre de Marie. Nous ne savons pas comment cela sâest fait. Mais nous savons, grĂące au reste de lâĂcriture, quâil ne sâagissait que de la partie humaine formĂ©e dans le ventre de la mĂšre â le Fils divin a Ă©tĂ© envoyĂ© dans le monde. La rĂ©ponse naturelle Ă cela est que câest incroyable, incomprĂ©hensible, impossible, Ă©tonnant. Bien sĂ»r, une fois que lâon croit rĂ©ellement en Dieu, rien nâest impossible pour Dieu. Mais lâincrĂ©dulitĂ© a du mal Ă accepter quelque chose comme cela. Nous ne sommes donc pas surpris de voir des sceptiques tenter de lâexpliquer. En fait, il existe des preuves que mĂȘme Ă lâĂ©poque de JĂ©sus, les gens considĂ©raient sa naissance comme troublĂ©e » Dans Jean 841, les ennemis de JĂ©sus disent Nous ne sommes pas nĂ©s de la fornication », ce qui laisse peut-ĂȘtre entendre quâon sâinterrogeait sur sa naissance. Mais la rĂ©ponse de JĂ©sus Ă leur Ă©gard Ă©tait quâil Ă©tait dâen haut, et quâils Ă©taient dâen bas, de leur pĂšre le diable. Donc la premiĂšre rĂ©ponse que nous devons avoir Ă ce passage est de considĂ©rer ce quâil nous demande de croire. La prophĂ©tie de lâAncien Testament, les rĂ©vĂ©lations angĂ©liques, le rĂ©cit de lâĂ©vĂ©nement, et les autres tĂ©moins et explications de celui-ci, tous dĂ©clarent que la naissance de JĂ©sus Ă©tait complĂštement surnaturelle, parce quâIl nâest pas un simple mortel. Bien que certains puissent sâen Ă©tonner au dĂ©but, au fur et Ă mesure que les chapitres du livre de Matthieu se dĂ©roulent, il devient clair que personne ne pourrait faire ces choses sâil Ă©tait simplement mortel. Si, au dĂ©but, cela vous semble difficile Ă saisir, continuez Ă lire le livre et voyez comment les Ćuvres du Christ attestent de sa nature. AprĂšs tout, il a fallu aux disciples beaucoup de temps pour en venir Ă bout. Le corollaire naturel de cette rĂ©ponse est alors de considĂ©rer ce que nous devrions faire en rĂ©ponse Ă la rĂ©vĂ©lation du passage. Dâautres passages de Matthieu prĂ©ciseront lâapplication â donner aux pauvres, rendre grĂące Ă Dieu, prier, ou un certain nombre de choses de ce genre. Celui-ci ne le prĂ©cise pas. Mais la rĂ©ponse naturelle serait lâadoration et le culte. Si cet enfant nĂ© de Marie est bien ce que lâĂcriture dit quâil est, alors il mĂ©rite notre dĂ©votion. Et cela commence par notre rĂ©ponse de foi Ă son Ă©gard en tant que Messie envoyĂ© du Ciel. Ce thĂšme a Ă©tĂ© saisi par tant dâauteurs de chants cĂ©lĂ©brant la naissance de JĂ©sus. ConsidĂ©rez cette derniĂšre, la plus populaire O little town of Bethlehem, how still we see thee lie;Above thy deep and dreamless sleep the silent stars go by;Yet in thy dark street shineth the everlasting Light;The hopes and fears of all the years are met in thee que le Christ est nĂ© de Marie ; et rassemblĂ©s tout lĂ -hautpendant que les mortels dorment, les anges gardent leur veille dâamour Ă©merveillĂ©;O Ă©toiles du matin ! Ensemble, proclamez la sainte naissance,Et chantez les louanges Ă Dieu le Roi et la paix aux hommes sur la câest silencieusement, comme câest silencieusement que le don merveilleux est donnĂ©!Dieu communique ainsi aux cĆurs humains les bĂ©nĂ©dictions de son ciel;Aucune oreille ne peut entendre sa venue ; mais dans ce monde de pĂ©chĂ©oĂč les Ăąmes douces le recevront encore, le cher Christ saint enfant de BethlĂ©em, descends vers nous, nous tâen prions ;DĂ©charge-nous de notre pĂ©chĂ©, et entre en nous â nais en nous aujourdâhui !Nous entendons les anges de NoĂ«l nous annoncer les grandes nouvelles heureuses âOh viens Ă nous, demeure avec nous, Notre Seigneur Emmanuel. Câest ainsi que Matthieu fait rĂ©sonner la note dĂšs le dĂ©but. Dieu a visitĂ© cette planĂšte afin de racheter les hommes de leurs pĂ©chĂ©s. Tout a commencĂ© par la naissance extraordinaire par une vierge, Marie, qui avait Ă©tĂ© annoncĂ©e des siĂšcles plus tĂŽt. Tout dans cette incarnation devait ĂȘtre surnaturel, sinon cela ne fonctionnerait pas. Ainsi, dĂšs le dĂ©part, nous sommes confrontĂ©s Ă la nature divine de JĂ©sus le Messie, et au but de sa venue dans le monde. Comme lâa dit IsaĂŻe, tout cela serait une pierre dâachoppement pour certains, mais une pierre de fondation pour ceux qui croient. Que les gens croient ou non ce premier signe, le point est clair quant Ă ce que la Parole de Dieu dit clairement de JĂ©sus. Matthieu va maintenant sâappuyer sur cette introduction au fil des chapitres. Maintenant, si vous organisiez cette petite section pour une Ă©tude biblique, elle peut ĂȘtre dĂ©crite assez proprement. Les premiers versets couvriraient la situation, la grossesse inattendue et la rĂ©ponse de Joseph Ă cette situation vv. 18,19. Puis, les versets suivants expliquent la grossesse vv. 20-23 lâenfant a Ă©tĂ© conçu par le Saint-Esprit et sera le Sauveur du monde, et cet enfant sera Emmanuel, le roi merveilleux prophĂ©tisĂ© par ĂsaĂŻe. La derniĂšre section rapporterait ensuite lâobĂ©issance de Joseph qui a Ă©pousĂ© Marie et nommĂ© lâenfant JĂ©sus ». En plus de lâidĂ©e principale de la rĂ©vĂ©lation sur JĂ©sus-Christ, le passage illustre Ă©galement un principe pratique pour le peuple de Dieu qui serait applicable dans de nombreuses autres situations. Les Ćuvres de Dieu sont toujours surnaturelles, et donc la rĂ©vĂ©lation sur ses Ćuvres doit ĂȘtre Ă©tudiĂ©e afin de discerner quel est le plan divin et comment il doit ĂȘtre embrassĂ© par la foi. Ceux qui croient au Seigneur recevront sa Parole et y obĂ©iront. Il nây a quâune seule chose Ă faire.
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18 contes de la naissance du monde résumé