Cesdernières années, beaucoup de livres évoquent la mer (comme Le Grand Marin de Catherine Poulain), la solitude, les phares (comme La mémoire des embruns de Karen Viggers). Des univers qui font la part belle à l’authenticité, à la rudesse des éléments qui se déchaînent et à l’isolement si propice à la réflexion sur soi-même.
La vie n’est pas un long fleuve tranquille, c’est plutôt un océan qui se déchaîne parfois. Comment mener sa barque et tenir son cap, même contre vents et marées ? Clémence veut mettre à profit cet été pour développer 62 réflexions introspectives, dans le but de devenir sa meilleure alliée… et donc une meilleure version d’elle-même. Rendez-vous tous les jours sur 62jours pour devenir meilleure un exercice de développement personnel en pratique. Précédemment dans 62jours Au pied du mur garde les yeux sur la ligne d’arrivée Je rebondis sur ma réflexion d’hier, au pied du mur. J’ai les yeux rivés sur la ligne d’arrivée, et je vais tout mettre en oeuvre pour réussir à atteindre mes objectifs. Sauf que tout », c’est seulement ce que je peux maîtriser. Mais il y a tout le reste. C’est comme si j’étais à bord d’un bâteau, que je peux manoeuvrer seule. La meilleure version de moi-même est ce capitaine, qui, au début de l’été, restait bien près des côtes. Ça y est, on a gagné en confiance, en expérience, et il est prêt à prendre le large. J’ai une boussole, un cap, je suis déjà en route. Ma plus grande appréhension, à ce moment, c’est la grande inconnue tous les paramètres que je ne maîtrise pas. Naviguer par gros temps Je peux être le meilleur capitaine du monde, si j’ai à traverser une tempête, si je casse un mât, si je déchire une voile, je vais avoir besoin d’aide. Je vais être retardée. Je risque de m’ échouer. La meilleure préparation du monde ne me préservera jamais contre les aléas de la vie, tout ce qui nous arrive et qu’on ne maîtrise absolument pas. Je parle des petites frustrations aussi bien que des grands drames de l’existence. Un mot de travers, une dispute, une rupture, un décès, toutes les blessures de l’âme et du coeur que seul le temps permet de réparer… C’est pire qu’un claquage à la veille d’une compétition, parce qu’au moins les blessures physiques se voient, et suscitent de la compassion. Quand t’as le seum, t’es juste ronchon » pour les gens qui ne te connaissent pas. Vents contraires S’il y a bien une fierté que je tire de ma pratique de la méditation, c’est d’avoir réussi à être moins à la merci de mes émotions. J’ai réussi, en deux mois, à me débarrasser du filtre de la colère, à me détacher de la haine, par exemple. Je bosse sur la gestion des frustrations, ça m’a demandé beaucoup de patience, mais ça commence à venir. Ce ne sont que 3 sentiments négatifs parmi tant d’autres, mais le schéma reste le même c’est moi-même qui génère ces émotions, j’ai donc, quelque part en moi, le pouvoir de décider si je les laisse m’affecter ou non. Un peu comme si je soufflais des bulles de savon, oui c’est moi qui les crée. Pas volontairement, car elles sont souvent la conséquence d’un événement qui se produit. C’est pas la critique ou la dispute qui me fout le seum, c’est la déception d’entendre des paroles négatives dans la bouche de quelqu’un que j’admire, que je respecte. Une rupture, c’est juste une étape de vie. Ce sont les regrets, la trahison, la colère, les frustrations qui m’affectent, longtemps après l’événement, qui restera anecdotique à l’échelle de ma vie. Toutes ces émotions négatives, que je génère en réaction aux éléments extérieurs, sont des vents contraires. Elles me repoussent vers le port. Et je n’ai pas les moyens de faire tourner le vent. En revanche, j’ai toujours la possibilité d’ajuster mes voiles. Ajuste tes voiles C’est la mise en pratique de ma grande découverte de l’été mes émotions ne sont pas des boulets qui me lestent. Je peux les utiliser, même les émotions négatives. Je n’ai pas à les subir, et je n’ai pas non plus à les refouler. J’ai juste à les accepter, et en faire quelque chose. Si je ne peux pas me prémunir contre les aléas de l’existence, je peux réagir à ce qu’ils suscitent chez moi. J’arrive très bien à utiliser la colère en combustible. Je peux cramer des litres de colères en courant des heures. Les frustrations aussi brûlent très bien dans mes jambes, elles crépitent comme un feu de paille. Je transforme en énergie ces émotions qui me pèsent si je les laisse juste prendre leurs aises dans ma poitrine. Mais je n’ai pas à les subir, et comme elles prennent trop de place, je les comprime, j’en fais du petit bois à utiliser en combustible pour faire monter la vapeur. J’ai déjà couru pour brûler des colères et des frustrations, j’avais juste jamais compris que c’était un mécanisme que je pouvais actionner consciemment accepter ce que les événements de la vie provoquent en moi, choisir de ne pas subir ces émotions, et les utiliser comme énergie pour aller dans la direction que je souhaite prendre. C’est comme si j’avais appris, cet été, à ajuster mes voiles en fonction du sens des vents. Certains jours, une brise de sérénité me pousse doucement au fil de l’eau. D’autres jours, des tourbillons de motivation et d’optimisme me portent loin vers mon cap. D’autres jours encore, des vents contraires me secouent violemment, et me feraient ralentir, si je ne savais pas virer de bord, et continuer ma progression en ajustant mes voiles. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve au cours des 26 prochains jours, au cours des semaines, des mois, de l’année à venir. Mais je n’ai plus besoin de le savoir j’ai une boussole, j’ai un vaisseau, je suis seule maître à bord, et je sais désormais ajuster mes voiles pour continuer à avancer. Même contre vents et marées.Dequel droit censurer des paroles qui incitent à se dépécher de prier, car il y a URGENCE, toutes les familles seront en deuil bientôt, si les 3/4 de l'humanité disparaissent dans la grande tribulation. Si d'ici la fin de l'année rien n'arrive, tant mieux, ce sera une rémission obtenue comme le 1er Mai dernier quand Paris faillit flamber avec les Blacks-blocs. Mais si les
Une vie entre deux océans est un roman sensible, humain, qui fait la part belle à des émotions profondes et prend le temps de raconter… L’histoire se déroule dans les années 20, en Australie. Tom Sherbourne est revenu de la guerre avec ses deux bras et ses deux jambes, une chance que beaucoup n’ont pas connue. Il est temps de commencer une autre vie, dans laquelle il n’est plus tout à fait le même sans pour autant être si différent… Stedman pose ses personnages avec une plume fine et précise. Une fois installé, Tom eut tout le temps de repenser à la guerre. Aux visages, aux voix des copains qui ne l’avaient pas abandonné, qui lui avaient sauvé la vie d’une manière ou d’une autre ; ceux dont il avait recueilli les dernières paroles, ceux qui avaient marmonné des sons incompréhensibles, auxquels il avait répondu d’un signe de tête. Tom n’est pas un de ces hommes dont les jambes ne tenaient plus que par des écheveaux de tendons …. Mais il est malgré tout très marqué, puisqu’il doit vivre dans la même peau que l’homme qui a fait toutes ces choses qui ont dû être faites là-bas. Il porte en lui cette ombre différente, projetée vers l’intérieur ». Tom hérite d’un poste particulier celui de gardien de phare. Un poste où la responsabilité est lourde et la solitude grande, sur l’île de Janus, battue par les vents et les vagues. Ces dernières années, beaucoup de livres évoquent la mer comme Le Grand Marin de Catherine Poulain, la solitude, les phares comme La mémoire des embruns de Karen Viggers. Des univers qui font la part belle à l’authenticité, à la rudesse des éléments qui se déchaînent et à l’isolement si propice à la réflexion sur soi-même. Évoquant le phare de Janus, Stedman a cette jolie phrase c’est son isolement lui-même qui sauve tout le continent de l’isolement ». Tom, notre gardien de phare, rencontre vite une jeune femme, Isabel, qui nourrit un profond désir d’enfant. Hélas, dans les années 20 plus qu’aujourd’hui, la vie et la mort sont souvent entrelacées les fausses couches sont légion et Isabel en fait l’amère expérience. Jusqu’au jour où elle perd un bébé à un stade avancé de la grossesse. Aveuglée par le chagrin, Isabel se recueille sur la tombe de ce petit être qui ne grandira pas lorsqu’elle croit entendre des pleurs de bébé. La coïncidence est troublante, presque impossible un petit bateau s’est échoué sur Janus… avec un nouveau-né. A l’instant où une vie s’est éteinte, une autre apparaît. Comment ne pas y lire un présage, un signe du destin ? Isabel et Tom vont alors devoir faire un choix faut-il signaler l’arrivée de cet enfant venu de nulle part pour essayer de retrouver sa famille ? Faut-il au contraire interpréter son arrivée comme un signe du destin, un envoyé du ciel pour remplacer leur bébé mort ? On plonge dans de très belles descriptions de la vie près du phare, au rythme des contacts occasionnels avec le continent à travers un bateau de liaison, unique fil tendu avec la côte. Un huis clos où se jouent des questions de morale mais aussi d’amour. Les vérités finissent souvent par éclater ; elles sont parfois violentes, parfois fortes, parfois bouleversantes… et sous la belle plume de Stedman, les personnages prennent vie dans leur complexité. Un premier roman réussi !
Refrain: Même si les océans se déchaînent, j e les traverserai avec Toi. Père, Tu domines les tempêtes, j e suis tranquille car Tu es là. Paroles et Accords de Reuben MORGAN / Hillsong Publishing Année : 2002. Adaptation en Français de Samuel RODRIGUES – Matthieu ROUFFET : Paroles et Accords. 4++++ ROG 0806 Clé: C Tempo: TraductionMêmesi les océans se déchaîne, tu as la capacité de les traversées par la puissance du nom de Jésus Christ.Je ne suis qu'une goutte dans l'océan, une goutte de plus parmi vous Une goutte de pluie ou une larme de plus sur les joues De notre planète Terre, Mère pardonne nous L'Homme a créé ce tourbillon, qui nous a tous rendu fous Folie générale, même les climats ne tiennent plus le coup Nos vie ternissent par notre faute, on en a même perdu le goût J'ai peur du coup, pourtant j'ai bien vu la Lueur du gouffre Du moins je l'ai aperçue, en éclairant un peu mon coeur du fouilli Que le Soleil, la Lune, les Arbres, les Mers nous pardonnent Toutes les espèces vivantes que la mienne a exterminées... J'demande pardon, parce que tout le mal qu'on a créé Faudra de la force pour le réparer et j'ai du mal a voir que ce monde est prêt L'immonde est près de nous mais j 'ai peut-être une goutte qui dérange... Une goutte noyée, dans un océan qui se déchaîne Et tente de nous broyer, voyez, on a pourtant pas de haine dans les gênes Tant pis, on part de là, mais on peut aller loin L'enfant en chacun le sait même si on fait comme si tout allait bien Que la rage demeure, fait naître tant de violence dans nos coeurs Trop de conflits en pagaille, aux ondes qui s'installent dans nos peurs Venez pas, faire un tour dans nos esprits en bordel! Mélancolie, une goutte de plus et le poison devient mortel Simple reflet d'un monde particulièrement en bordel Juste une goutte de plus pour que déborde le vase ou l'cocktail Car il suffit d'une goutte de plus parfois pour que tout change Rééquilibrer, faire basculer, pas besoin de beaucoup de chance Juste du goutte à goutte, avant que le sablier ne se vide Limpidement le temps s'écoule, et la raison ordonne de fuir vite... Le coeur dit de se battre et même si c'est trop tard Dignement allons-y pour le geste, et pour que nos idéaux partent Rejoindre le Ciel, qu'on en reçoive les pluies Juste une goutte pour chacun, une goutte qui suffirait à remplir chaque coeur Même si le temps est gris tristesse, On aperçoit la Lumière au loin, libératrice, mélangeant calme et ivresse Qui goutte à goutte nourrit lorsqu'on s'en approche Loin de cette maudite flaque, reflet d'une époque atroce Une Lumière qui semble être la source Qui se déverse dans les coeurs pleins d'espoire et qui fait fondre la frousse Que la Vie nous donne le courage de ne plus se voiler la face, une goutte de plus, de compassion, Juste une goutte qui soulage... J'ne suis qu'une goutte de plus noyée dans l'océan qui sait Qu'à nous tous, on pourrait faire plein de vagues et tout éclabousser Poussée par un Vent de Sagesse, émanant du Ciel Un peu plus de Foi, la mienne, elle m'a rendu sienne Que chaque maillon se ressoude et reconstitue la chaîne Et si ce monde veut notre peau, gardons l'Esprit et la Chair On y arrivera, même si ici le Mal est bien portant Parce qu'on est tous une goutte de plus Et que chaque goutte est importante.... Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM p6Up.